L’année 2016 approche à grands pas (J – 2 !) et il est temps de se pencher sur ses bonnes résolutions… et ses objectifs pour la nouvelle année ! C’est bien la première fois que je me pose de telles questions : que faire cette année ? qu’accomplir ? quoi oser ? Il faut dire que 2015 a été une période riche en nouveautés, où j’ai osé, j’ai essayé et où surtout je n’ai rien regretté. J’ai travaillé, j’ai gagné de l’argent. Parce que j’ai bien travaillé et que je me suis prouvée que j’en valais un autre. J’ai débuté le théâtre, moi qui me tâtait depuis trois ans maintenant, à rêver devant les comédiens qui eux, avaient un jour franchi le pas. Là encore, aucune regret, il fait bon de se prouver parfois que quand on tente, ça marche ! (Plus ou moins bien, certes, mais toujours mieux qu’en restant passif.)
Et maintenant, 2016 se profile à l’horizon et j’aimerais que cette nouvelle année se fasse sous le signe de la découverte et du courage. Rien de bien grandiloquent, je ne compte pas bâtir un nouveau Versailles ou remporter un prix Nobel… Si 2015 s’est placée sous le signe des nouveautés, je me suis aussi rendue compte que la fac, ma licence d’Histoire (passionnante !), tout cela ne me menait strictement nulle part. Je n’ai aucune envie de devenir prof, et le reste ne m’inspire pas davantage. De plus, il n’y a aucun métier concret à l’arrivée et je sortirai des études avec d’excellentes connaissances en Histoire, un esprit critique à tout épreuve et une capacité hors-norme à faire des recherches. Pour le reste, j’aurai encore tout à apprendre. Travailler cet été m’a ouvert les yeux là-dessus (quand je disais que de nouvelles expériences ne faisaient pas de mal ?). 2016 sera donc l’année de mes recherches : quoi faire du reste de mes jours ? Me lancer dans quelque chose qui me passionne ou tempérer mes ardeurs et poursuivre dans ma voix actuelle ? Je ferai peut-être un article là-dessus, la question de la réorientation au cours des études se pose pour beaucoup d’étudiants.
En attendant, d’autres projets m’accompagnent, que ce soit dans le monde aquariophile ou équestre.
- Construire un poubellarium dans la cour. Déjà un poubellarium, késako ? Le concept est né sur le site poubellarium.fr. Il s’agit à la base d’utiliser un récipient – une de ces poubelles vertes pour jardin, assez moches mais rudement pratiques pour le coup, et pour une somme modique – pour sortir les poissons en extérieur l’été. On le prépare à l’avance, on y glisse plantes, sol (éventuellement) et compagnie, on laisse tourner le temps que tout se mette en route… Et zou, les bébètes à écailles sortent profiter du beau temps. À priori, les poissons en ressortent en pleine forme, plus sauvages et avec des couleurs magnifiques. À priori parce que je n’ai encore jamais testé ce concept. Mais mon projet consiste à monter un poubellarium permanent, avec substrat, plantes, plantes flottantes, plantes d’étang, de berges, etc. d’une contenance d’environ 500L, le tout pour abriter mes deux poissons rouges comètes, César et Watson. En misant sur la sous-population (peut-être que, si tout tourne bien, j’intégrerai un troisième lascar pour renforcer le groupe) et les plantes en surabondance, j’espère parvenir à trouver un bon équilibre. Ce projet, j’y travaille dessus depuis un moment, j’ai obtenu mon permis de construire (comprenez par là l’autorisation de creuser un trou dans le jardin pour y planter un récupérateur d’eau de 500L, le tout en volant un peu de place à mon paternel pour ses plantations) (pardon papa, mais tu aimes César et Watson, c’est pour eux ces pelletés de terre) (d’ailleurs, tu voulais un jardin reposant, avec un bassin, ça le fait !). J’oubliais un détail : en cas de grand froid, enterrer le contenant permet à l’eau de ne pas geler en profondeur et de rester à une température vivable ! Je dirais qu’avec un mètre de profondeur, c’est bon. ♥
- Poursuivre les rénovations du 92L. Effectivement, César et Watson campent ici en attendant. Vu leur jeune âge, ce n’est dans l’immédiat pas un problème mais j’ai hâte de les voir rejoindre l’extérieur. Eux qui ont bien grandi ces derniers mois, ils pourront y poursuivre leur croissance tranquillement, sans crainte d’être à l’étroit. (Ils ressemblent déjà à des Pokémon ces deux-là, mais s’ils prennent quinze centimètres, ça va devenir folklorique.) À l’occasion du grand passage dehors, le 92L se retrouvera vidé de son sable et j’y mettrai un sol plus pratique comme du quartz. À voir. (Note sur le sable fin : c’est beau, c’est stylé, mais ça flotte, ça raye les vitres, ça donne constamment un effet sale à l’eau du fait des grains qui déambulent et font librement leur vie… Bref, pas le mieux dans un aquarium. Par contre, j’admets que ça tient bien les plantes et qu’elles y racinent avec ardeur chez moi.) Côté plantes, pas grand chose à refaire, juste revoir la disposition et en ajouter encore et encore. Puis glisser tous mes petits guppys jeunots là-dedans.
- Rénover le 20L également. Allez savoir comment le bazar est arrivé là-dedans. Il n’y avait rien d’autre que des planorbes et un guppy endler esseulé – je n’allais pas le lâcher avec César et Watson – et voilà qu’il y a toute une population de petits guppys bien jeunes. Je ne reviendrai pas là-dessus et 20L semblent pour l’instant leur suffire pour grandir dans de bonnes conditions mais j’ai hâte de les envoyer dans le 96L. (Le 20L est en revanche parfaitement équilibré avec cette population, c’est très bizarre… et sympa à voir : de l’eau qui reste parfaite au fil des semaines sans la moindre petit algue, avec de jeunes poissons qui grandissent, c’est beau !)
Et parce que je n’ai pas que les poissons dans la vie, voilà mes objectifs de cavalière. Je ne monte actuellement qu’une fois par semaine, par manque de temps (les joies de la fac) et d’argent (les joies d’être étudiante ?) mais stop, je stagne. Je progresse bien sûr à cheval puisque changer de groupe il y a un an (2014 a été mes débuts de « oser et voir après » puisque j’ai osé changer de groupe, me retrouver dans un groupe au niveau plus élevé, assez fermé et prier pour que ça passe… C’est passé. Effectivement, je stagnais pour de bon, à ne plus progresser, à ne plus avoir l’impression d’avancer… Sur ce point-là, ça va beaucoup mieux dans mon cours actuel.) a été l’une de mes meilleures idées, après celle de changer de club. Effectivement dans ce cours, c’est plus dur et moi qui avait l’habitude de réussir à augmenter mon niveau tranquillement, ça fait tout drôle… Et c’est ça qui est bon : monter la barre à atteindre d’un cran et repousser encore un peu ses attentes. Cette année donc :
- Travailler et amasser assez d’argent mon monter davantage l’an prochain. Je ne sais pas où je serai en Septembre 2016, ni quel emploi du temps j’aurai. Dans l’idéal, j’aimerais pouvoir prendre une seconde heure de cours dans la semaine avec un groupe différent (j’ai testé le principe pendant trois semaines cette année et j’ai adhéré : on travaille forcément différemment d’un groupe à un autre, et ce peu importe le niveau !). Pouvoir travailler seule avec un cheval une heure supplémentaire mais conviendrait aussi pour la simple et bonne raison que si l’on apprend à monter à cheval en club, il manque tout de même une grosse partie de ce qui fait l’équitation : l’aspect travail à pied et tout ce qui l’accompagne. Si je parvenais à trouver le temps et l’argent d’atteindre ce forfait trois heures : deux heures de cours + une heure libre, je serai bien heureuse et une nouvelle étape serait franchie. Malheureusement, si l’argent dépend de moi (Hegozaldi, bouge tes fesses, va travailler.), le temps beaucoup moins. Les journées devraient contenir plus d’heures.
- Continuer à lire. Je n’accordais pas une grande importance à la lecture, l’équitation était pour moi un sport et un loisir, quelque chose de manuel. Et puis j’ai dû poser une question bête (de celles où on connait déjà la réponse mais on ne peut s’empêcher de la poser au cas où, par bêtise) et ma prof m’a vertement répondu (avec le sourire, mais tout de même) « Il faut lire ! C’est important, la lecture. » De fait, je lis beaucoup, j’aime ça. Je n’avais juste pas eu l’idée d’étendre ça à l’équitation. Bon, je me suis rattrapée depuis et… ça a été une excellente chose. Déjà parce qu’on apprend beaucoup, dans des domaines très variés (je n’aurais jamais cru que les épis d’un cheval étaient répertoriés pour établir son identité), et ensuite parce que notre vision à cheval évolue grandement. Je ne parle pas des concepts d’équitation éthologiques – qui sont de fait très bien et très intéressants à lire – mais simplement de tous ces trucs sur l’équilibre du cheval, notre équilibre, la position, etc. Des choses sur lesquelles on bloque depuis des mois, voire des années, sont simplement corrigées par une petite ligne dans un livre, une petit compréhension sur une certaine position, une petite habitude… Ce n’est pas miraculeux bien sûr, mais il faut lire.
- Endurance : objectif trente kilomètres. 2015 s’est déroulée sous le signe de l’expérimentation et je me suis lancée dans l’endurance. Bien m’en a pris, voilà une compétition que j’aime et qui me correspond. Après plusieurs vingt kilomètres, me voilà prête à me lancer dans une petite trente kilomètres. Bien sûr, cela dépendra. Je monte actuellement un jeune cheval que j’apprécie beaucoup et j’aimerais le voir se lancer dans l’endurance lui aussi, avec moi sur son dos (tant qu’à faire). Mais si tant est que cela se réalise, ce sera bien évidemment en vingt kilomètres et en Club 3, 10-12 kilomètres/heure. À ce moment-là, la trente kilomètre sera pour plus tard… ou avec un autre cheval.
Bien, me voilà déjà avec six objectifs de taille à réaliser ! Les exposer fait du bien aux yeux et aux neurones : on sait ce qu’il reste à faire dans l’année, ces tenants et les aboutissants. Et vous savez quoi ? C’est super motivant. En un mot, foncez ! C’est ce que j’ai retenu de 2015 et je n’en ai pas été déçue. Ça peut être épuisant, stressant, prise de tête… ça vaut très souvent le coup. ♥ Et vous, quels sont vos objectifs pour 2016 ?